BRANCHEZ VOUS LOWKEY SOIXANTE QUINZE
- jeunes hustlers

- 23 mai
- 2 min de lecture
Dernière mise à jour : 26 juin
Je ne m’attendais pas à me refaire surprendre de sitôt par un artiste.
Qui est ce gars là sur la scène ?
C’est simple. Il est venu, il a pris le micro, il a dit ce qu’il avait à dire et il est parti. Wow. J’avoue c’est une demi claque que j’ai ressenti sur le moment. Alors j’ai demandé son nom à mon pote. Lowkey Soixante Quinze.
Le lendemain, je suis parti vérifier si j’avais bien entendu. Apparemment oui. Clip après clip, je me retrouve plongé dans un univers à part entière. Je préviens, la musique de Lowkey est un peu différente de ce qu’on a l’habitude d’écouter. Déjà par ses productions. Les prods du collectif 808ADAM sont singulières, toujours très rythmées et mélangeant plusieurs sonorités qu’on aurait pas forcément cru entendre un jour ensemble. Mais ça donne un rendu tellement efficace. Et Lowkey n’a jamais l’air de se laisser submerger par la proposition de ses producteurs. L’un n’empiète jamais sur l’autre, je crois que c’est pour ça que marche. Ah oui, et ça marche sur tout type. On passe d’un Crown, sample oriental tourné en trap egotrip, à New Again, morceau dans une dynamique plus profonde qui se retrouve vraiment au coeur du propos de Lowkey jusqu’à présent. Et ce contraste n’empêche pas à ces morceaux de se marier parfaitement. Tout comme leurs clips, filmés à la Super8 aux pieds des Pyramides. Par Emile Arnault. C’est même conseiller de ne pas dissocier les deux. « Le clip c’est le son » a-t-il dit dans une interview. Le charme donné par le grain de la caméra nous fait voyager presque temporellement. On a l’impression que les images ont été filmés 40 ans auparavant. D’un ancien voyage en Égypte.
Bon, Crown est mon clip préféré de 2024.
« Et j’suis beaucoup trop sincère,
À chaque clip, j’drop un film »
À vrai dire je ne saurais même pas vraiment plus le définir. J’ai l’impression d’être devant une œuvre complexe par son authenticité. Un artiste qui parle de sa vérité quand tout les autres mentent. Ou du moins qui fait réellement les choses à sa manière. Ça s’entend. Toutes les idées mélangés dans la production, les flows, les mélodies, le texte et même les visuels. Tout est totalement libéré chez lui. Ça fait beaucoup à intégrer en même temps. Alors, on peut toujours se rattacher aux sentiments qu’elle nous procure. J’invite tout ceux qui sont à la recherche de nouvelles sensations dans ce rapjeu à aller se pencher sur la musique de Lowkey. Un personnage qui ne ressemble pas du tout à ces contemporains attire forcément ma curiosité. Surtout dans cette ère où le rap underground a pris un virage trap, Lowkey nous fait du bien car il apporte autre chose. Une autre manière de penser la musique. De la chanter. Et pour nous de l’écouter. En espérant qu’il trouvera le public qu’il mérite.
Branchez vous Lowkey Soixante Quinze !



artiste à suivre!!