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Jeune Morty, le Future

Dernière mise à jour : 23 mai

Un peu simple celle là. Pardon. En vérité, c’est ce qui m’a frappé le plus à la première écoute. Cette vision Thugo-Migossienne sur les videoclips, ce flow qui déborde sur la mesure d’après. Pour l’instant c’est la trap que j’aime. Tout va bien.



Mais en y prêtant l’oreille davantage, c’est bien plus profond que ça. En témoigne ce liveband aux influences pop-rock que j’ai pu retrouver en fouillant un peu sur son site internet www.jetsetfarot.com . Solo Leveling mais entre temps, la version live a disparu.


Au passage, j’aime l’idée d’alimenter un univers entier autour de sa vision artistique. C’est ce qui rend (et continue à rendre) le message complet et concret. Toutes les exclus auxquelles les auditeurs ont librement accès sans pour autant la promotionner nulle part. Je trouve ça cool. Comme cet extrait de Bieber drop le 4 novembre que personne n’a relevé, c’était là depuis tout ce temps et c’est puissant une fois qu’on le remarque. On retrouve tellement d’images, parfois juste de son train de vie, en studio, en séminaire avec son équipe ou en club. Y'a même des clips et des sons jamais sortis. Et tout à l'air d'être éphémère. Bref je vous laisse y jeter un oeil.


jeune morty single solo dolo* eponyme rap trap underground
Extrait du clip Solo Dolo*, 1er single d'Eponyme. Réalisé par Cikotheque & Zaczerrr

Mais je n’avais pas tort non plus en relevant sa ressemblance avec Future. Enfin avec toute la scène trap d’ATL des années 2010. De Carti à Thugger en passant par Gucci Mane, Jeune Morty a su ramener ces influences proprement sans pour autant paraître parodique. On remarque rapidement que les influences sont digérées et il en ressort une énergie unique, comme un vent de fraîcheur pour le paysage rap français. À mes yeux, un bon artiste est un artiste qui réussit à mêler ses inspirations tout en s’en dégageant pour laisser place à sa propre voix. Et c’est ce que je ressens en écoutant la musique de Jeune Morty. Les inspirations sont variées. La volonté de mettre sa culture ivoirienne au coeur de son propos renforce son authenticité qu’il déguise parfois sous les lunettes de Thug en 2014. En mentionnant Douk Saga par exemple, chanteur ivoirien et pionnier du coupé décalé, jusqu’à en nommer son label JetSet Music, qui était le nom du groupe fondé par ce dernier. Parler de lui. Le plus important pour être un artiste identifiable.



Alors pour en revenir au fait que selon moi, c’est l’artiste à suivre de très près cette année. À l’aube du projet très attendu par sa communauté. Eponyme. Jeune Morty ne nous a pas déçu UNE SEULE FOIS cette année. En Attendant Eponyme a été une claque pour beaucoup d’entre nous, en particulier le morceau Dent qui a fait l’unanimité auprès de tous ceux qui l’ont écouté. Produit par Scolabrique et Ody. L’atmosphère qui découle de ce titre est dingue. Elle nous amène loin, très loin. Et dire que ce n’est même pas mon morceau préféré de l’EP. En vérité, ils se valent tous. Et chacun dans son registre. Il dépeint quelques touches de sa palette artistique, où chaque morceau détient sa propre couleur, son propre grain. Mes morceaux préférés : Bootyfull et Caméra. Sûrement les plus planants. Les plus sincères. Ceux qui m’ont fait comprendre qu’il était différent. Qu’il était là pour ramener autre chose. Et puis cette idée se confirme à la sortie des derniers singles Bieber et First Day Out. Dang. Le projet que j’attends le plus cette année. Et de loin. J’ai vraiment hâte de savoir où il va nous amener. Car à chaque nouveau morceau il arrive encore à nous surprendre. À toucher un point encore plus sensible dans nos oreilles d’auditeurs pourtant aguerris. Je vous invite à découvrir par vous même la discographie de l’artiste car ces lignes ne suffiront pas à vous faire aimer sa musique. Il faut s'y plonger pour comprendre. Et moi j’ai compris.


Allez écouter Jeune Morty.



3 commentaires


faudra pas sucer quand LMC sera là haut ☝️

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c’est bien lui le futur

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En réponse à

à l’affuuut

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